Saint Jean Cap Ferrat

Domaines historiques

Cette propriété privée de la Pointe Saint-Hospice a été construite en 1919 par Thérèse Vitali, comtesse de Beauchamp. L'architecte Aaron Messiah et le paysagiste Harold Peto avaient été chargés de reproduire l'esprit de la « Palazzina della Vigna » de Jacopo Barozzi da Vignola - une tâche qu'ils ont admirablement accomplie.

L'intérieur et les jardins ont été conçus par Ferdinand Bac qui, avec Harold Peto, s'est également inspiré des jardins de la villa Cypris. Cette influence se retrouve dans l'allée de cyprès avec ses marches de marbre au bord de la mer, dans le jardin mauresque et dans les cloîtres.

 Nommée en l'honneur de son père, le comte Vitali, et de son palais de Cannes, la villa a accueilli Greta Garbo, Elizabeth Taylor et Frank Sinatra - dans les années 1950 et 1960, la Fiorentina était le lieu de rendez-vous de la haute société. Actuellement propriété de la famille Engelhorn, elle a également appartenu au comte de Kenmare, à Enid Lindeman et au vicomte de Furness.

Santo Sospir, du vieux dialecte niçois ancré dans la région, signifie « soupir sacré ». Ce « soupir », qui est l'un des nombreux noms de la presqu'île du Cap Ferrat, fait référence au soulagement qu'éprouvaient autrefois les pêcheurs lorsqu'ils apercevaient le phare de la Pointe Saint-Hospice.

Construite en 1930, l'histoire de la villa est inextricablement liée à celle des Weisweiller, une riche famille juive liée aux Rothschild.

Alors qu'Alec et Francine Weisweiller, poursuivis par les nazis, se cachaient dans les feuilles mortes, Alec promit à Francine de lui acheter la maison de ses rêves s'ils survivaient. Cinq ans plus tard, alors qu'elle naviguait autour du Cap Ferrat, Francine aperçut la villa Santo Sospir, et le rêve du couple se réalisa.

Francine avait une vision bohème du monde, et Christian Dior et Coco Chanel comptaient parmi ses amis. En 1949, elle rencontra Jean Cocteau, une rencontre qui s'avéra extrêmement importante pour Francine et pour la villa Santo Sospir.

Cocteau et son fils adoptif devinrent des hôtes réguliers de la maison. Un jour, par désœuvrement, Cocteau se mit à dessiner la tête d'Apollon au-dessus de la cheminée. Pris d'une frénésie artistique et encouragé par Francine, il entreprit alors de redécorer toute la villa avec des dessins et des peintures qu'il appela « tatouages ».

Ces « tatouages » sont encore visibles aujourd'hui, parfaitement conservés, et la villa est ouverte au public de manière saisonnière.

Cette splendide résidence néogothique vénitienne s'étend sur plus d'un hectare de jardins paysagers et dispose d'un port privé et d'un hangar à bateaux. Créée en 1899 pour le banquier italo-allemand Carlo Wedekind (et initialement nommée Château Wedekind), la propriété fut achetée et rebaptisée par la princesse hongroise Vilma Lwoff-Parlaghy.

Parmi ses nombreux éléments extravagants encore conservés aujourd'hui, on trouve une baignoire-piscine de 3 mètres de large et de 1,6 mètre de profondeur.